[Olivier79] GSA Spécial 81 Vert Jade

Mais à l’arrière si la voiture est “roues pendantes” y’a t’il de la pression quand on freine ?

non ,bien sûr , mais il faut lever avec un verin la roue opposée ,afin d'ouvrir le circuit de pression pour les freins..attention , si tu fais cela moteur tournant , la voiture peut se lever de ses chandelles
Moteur eteint (mais pas depuis 5 heures!) il reste suffisamment de reserve de pression pour cela, en demandant à ton épouse d'appuyer sur la pédale de frein

Ok logique merci

Il est vrai que je n'ai pas cru bon de le préciser, mais oui, c'est sûr que roues AR pendantes et moteur arrêté depuis des heures + sphère de CD n'ayant plus de pression de réserve il n'y a pas de frein ! D'où la nécessité de redémarrer le moteur et d'appliquer mon "mini tuto" dans les conditions écrites par Le Phare.

Et si l'intervention doit se faire sur une auto qui ne peut pas démarrer, donc sans pression, et bien c'est la 2ème partie du "mini tuto" avec un Testiboule ou toute autre source de pression hydraulique car de l'air comprimé même à 10 bars sera rarement suffisant, ou alors ce n'était pas vraiment grippé.

Ok. 

Merci du retour. C’est noté.

Je dois bien reconnaître que je n'ai pas passé mon temps à chercher des solutions sur internet pour extraire mes pistons, et que je voulais trouver une solution par moi-même avec le matériel dont je dispose. Après recherches matutinales et retours d'informations ici-même, on peut résumer les choses ainsi.

L'objectif étant d'extraire le piston une fois les étriers déposés (pas envie de risquer d'en mettre partout, et je ne suis pas Mr Fantastic avec des jambes et bras en caoutchouc qui s'allongent pour appuyer sur la pédale de frein ET "en même temps" contrôler l'état d'extraction des pistons et les allées et venue entre l'habitacle et l'étrier sont des pertes de temps) :
- soit on les passe sur un testiboule (en ayant les bons raccords, ce qui n'est pas mon cas) comme indiqué par Impec-Citron ;
- le compresseur, ça fonctionne à condition que le piston ne soit pas trop grippé (7 bars, c'est peu finalement, et l'air est compressible) ;
- soit on utilise une pompe à graisse en remplaçant les purgeurs par un graisseur.

==> pour la méthode avec pompe à graisse, voir ce retour d'expérience et tuto d'un forum 2CV. L'étrier fonctionne au LHM sur un version de 2CV aux freins av à disques.

https://forum.2cv-legende.com/viewtopic.php?t=15312

Bien enlever et nettoyer la graisse ensuite, évidemment.

En fait  , je fais seul la manipulation , mais ce n'est pas celle qui consiste à extraire les pistons , mais juste la manoeuvre annuelle d'entretien des etriers arriere; je mets la voiture sur cales à l'arriere ,roues retirées , et je leve UN PEU la BAR via un cric du côté opposé par rapport à celui ou j'interviens , afin d'ouvrir le circuit de freinage (entre parenthèses ,superbement pensé ,avec ce repartiteur en fonction de la hauteur ,et donc de la charge); puis je retire les plaquettes et je mets à leur place des vieilles plaquettes très minces ,bien usées ,que je conserve pour cela
Puis j'appuie sur le frein , moteur coupé depuis peu , il reste suffisamment de pression pour faire ressortir les pistons (s'ils ne sont pas coincés complétement ,bien entendus),lesquels seront retenus par les vieilles plaquettes; ensuite , au moyen d'une cale en plastique dur (surtout pas de tourne vis!) ,une fois les vieilles plaquettes retirées , je repousse les pistons complétement ,apres avoir mis un peu de LHM sur le dessus ,ça coule gentiment tout autour (ne pas en mettre des tonnes!)
une fois les pistons complétement rentrés , nettoyage interieur complet de toutes les saletès ,et re belote pour l'opération "vieilles plaquettes + pied sur le frein"

Il y a quelques temps , j'ai refait entierement mon stock d'étriers d'occasion , y compris arrieres , les plus difficiles; j'ai cependant été obligé d'en jeter un ,qui était vraiment complétement corrodé , pistons soudés 
J'utilise toujours la même méthode: demi -etrier sur l'étau , un peu de LHM dans son circuit ,et les 8 bars du compresseur par dessus; si l'eau est compressible , le LHM non, ça aide bien à faire sortir les récalcitrants
ATTENTION le piston risquant d'être projeté  , je m'arrange pour qu'il bute dans un gros chiffon mis à l'interieur de l'ensemble (ça fait "plop" quand ça sort ,comme les coups de revolver avec silencieux dans les "tontons flingueurs" )
Jamais eu de difficultès à faire ainsi , c'est la methode la plus simple

on pourra mettre cette discussion ailleurs ?

phareouest a écrit:

Il y a quelques temps , j'ai refait entierement mon stock d'étriers d'occasion , y compris arrieres , les plus difficiles; j'ai cependant été obligé d'en jeter un ,qui était vraiment complétement corrodé , pistons soudés 
J'utilise toujours la même méthode: demi -etrier sur l'étau , un peu de LHM dans son circuit ,et les 8 bars du compresseur par dessus; si l'eau est compressible , le LHM non, ça aide bien à faire sortir les récalcitrants
ATTENTION le piston risquant d'être projeté  , je m'arrange pour qu'il bute dans un gros chiffon mis à l'interieur de l'ensemble (ça fait "plop" quand ça sort ,comme les coups de revolver avec silencieux dans les "tontons flingueurs" )
Jamais eu de difficultès à faire ainsi , c'est la methode la plus simple

L'air ?

L'eau aussi, mais à des pressions que la physique moléculaire nous empêche encore d'atteindre.

Je vais réessayer avec cette méthode.

Cela dit, comment branches-tu le compresseur sur l'arrivée de LHM ? Tu appuies dessus, tu places un raccord ?
Et comment fais-tu pour boucher le trou de communication du LHM entre les étriers ? Car il faut que ce soit étanche.

Et en effet, on compilera / nettoiera ce morceau de discussion pour l'édification des masses populaires (et laborieuses) 

phareouest a écrit:

En fait  , je fais seul la manipulation , mais ce n'est pas celle qui consiste à extraire les pistons , mais juste la manoeuvre annuelle d'entretien des etriers arriere; je mets la voiture sur cales à l'arriere ,roues retirées , et je leve UN PEU la BAR via un cric du côté opposé par rapport à celui ou j'interviens , afin d'ouvrir le circuit de freinage (entre parenthèses ,superbement pensé ,avec ce repartiteur en fonction de la hauteur ,et donc de la charge); puis je retire les plaquettes et je mets à leur place des vieilles plaquettes très minces ,bien usées ,que je conserve pour cela
Puis j'appuie sur le frein , moteur coupé depuis peu , il reste suffisamment de pression pour faire ressortir les pistons (s'ils ne sont pas coincés complétement ,bien entendus),lesquels seront retenus par les vieilles plaquettes; ensuite , au moyen d'une cale en plastique dur (surtout pas de tourne vis!) ,une fois les vieilles plaquettes retirées , je repousse les pistons complétement ,apres avoir mis un peu de LHM sur le dessus ,ça coule gentiment tout autour (ne pas en mettre des tonnes!)
une fois les pistons complétement rentrés , nettoyage interieur complet de toutes les saletès ,et re belote pour l'opération "vieilles plaquettes + pied sur le frein"

C'est ce qu'il faut faire, mais faire travailler les pistons une dizaine de fois, au fur et à mesure, cela devient plus souple. 
J'ai toujours extrait les pistons au compresseur sans PB, peut être jamais totalement grippés. ..

le compresseur dans le trou d'arrivée du LHM et un doigt sur le trou de correspondance :)

OUi, je fais comme Jean Claude ,le doigt dans le trou du...et le bec de la soufflette dans l'arrivée du LHM; parfois ,c'est insuffisant , donc je positionne le demi etrier entre les mors de l'étau ,de maniere à obturer le trou "correspondant" en interposant une petite entretoise de plastique par exemple , pour ne pas abimer les portées du demi etrier et assurer ainsi une meilleure étanchéité obturatrice...mais toujours en ayant présent à l'esprit la possibilité d'une éjection brutale (et  potentiellement destructrice du piston )

En effet, si l'air qui est compressible pousse d'un coté ( donc de façon élastique comme un ressort ) et que ça suffit de boucher avec un doigt ou une plaque de caoutchouc coincée à l'étau le trou de communication entre 2 demi-étriers pour faire sortir un piston c'est qu'il n'est pas grippé. C'est ce que je fais aussi mais quand les pistons coulissent normalement et qu'il faut juste renouveler le jeu des joints qui ne sont pas éternels non plus.

Lorsqu'il y a de la poudre d'oxydation de l'alu après des décennies d'usage jusqu'à l'intérieur des gorges des joints comme on le voit sur les photos d'Olivier hier, et entre les pistons et leur logement dans l'étrier là c'est vraiment grippé... et ça ne coulissera pas à l'air.

Pour s'en rendre compte, lorsque qu'un piston vraiment grippé est à moitié sorti hydrauliquement au Testiboule ou sur la voiture, "amusez-vous" juste pour voir à le rentrer à nouveau dans son demi-étrier mais à la presse d'établi ! Et regardez jusqu'où monte l'aiguille du mano de la presse avant que le piston daigne redescendre... En général on passe les 100 à 150 kilos, et on entend un grincement lorsque le piston bouge ! Chose très explicite et démonstrative.

Aujourd’hui, remise en état du vérin arrière gauche (téton de retour de fuite fendu). 



Les tôles de protection des disques sont remontés :





Les moyeux sont prêts à être remontés avec les disques.

ces chandelles me font peur...pas confiance...

phareouest a écrit:

ces chandelles me font peur...pas confiance...

j'osais pas le dire! je préfère des roues ou des bouts de poutres !

à+

cfred a écrit:

phareouest a écrit:

ces chandelles me font peur...pas confiance...

j'osais pas le dire! je préfère des roues ou des bouts de poutres !

à+

Etonnant, 
au garage , nous avions que des chandelles (plus costaudes que celles de la photo, néanmoins) , mais c'est idéal et il n'y a jamais eu de pb.

Oui , des vraies chandelles ,celles là me semblent légères en effet,mais ce sont celles que l'on trouve à pas cher dans les centres autos

Les "vraies" chandelles pros sont très épaisses et entièrement construites par soudure de tous leurs éléments et elles supportent plusieurs tonnes.
Mais ici ce n'est pas de la mauvaise qualité, c'est juste que ça semble être des repliables plus faciles à transporter dans le coffre ou à ranger chez soi quand on a pas la place d'un atelier comme un garage, et ça convient très bien à un usage "particulier" occasionnel ( comme ici ) du moment qu'elles supportent au moins 1 tonne chacune, ce qui doit être le cas.

Oui, je confirme comme dit JP. J'ai ma 1220 73 sur des chandelles pliables comme sur la photo depuis 2 ans maintenant (2 de plus coustaud à l'avant), et ca tient tres bien. Ca bouge pas du tout. C'est le pied central qui tient le poid.

Miss Jade est de nouveau opérationnelle !

Bonjour

çà lui va bien ces jantes !

ta hauteur arrière est bonne ? à l’œil on dirait qu'elle est un poil trop haute !

à+

Il me semble aussi, je vérifierai ça.

J'ai oublié de préciser que la purge des freins arrière est faite. 
Même pas besoin du manuel : le tutoriel n°38 d'Impec-Citron est parfait.

Le test a été ensuite parfaitement concluant : l'arrière freine !

Et, oui, les jantes alu vont très bien à la GSA. Elle sont ici entièrement peintes (il en avait été question précédemment, il faudrait un rendu poli + vernis, et peinture grise), mais ça a coûté moins cher.

A l'arrière, c'est mieux de régler la hauteur dans le bas de la fourchette, oui elle est trop haute, cela se voit nettement.

Le CX est meilleur avec l'arrière un poil plus bas.

Beau boulot, bravo.