[Marcão Gustavo] GS Basalte - balayeuses de phares

Bonjour a tous




Mon ami Marco (qui ne parle pas français) a acheté une citroen gs Basalte à son premier propriétaire, un ancien émigré en France qui l'a achetée neuve.


La voiture est la seule connue au Portugal et semble être une bonne base de restauration (voir photos au moment de l'achat).


Cependant certaines pièces spécifiques manquantes sont difficiles à trouver : les balayeuses de phares sont aujourd'hui la principale préoccupation.


Est-ce que l'un des membres infatigables du forum GSaventure sait-il comment résoudre ce problème ?


Merci pour vos efforts et votre collaboration.


(Il possede aussi, comme vous pouvez le voir sur les photos, une GS 1015 de 1971 ou 1972, qui n'a pas de compte-tours)



A bientôt,
Gustavo Marcão

Chers amis



Je m'excuse d'avoir tardé à vous répondre.

En effet, grâce à l'aide précieuse d'Olivier, j'ai tout de suite acheté ces pièces rares.

Et merci aussi pour les précieuses instructions d'utilisation du forum, je vais essayer de les apprendre et de les suivre.

Comme je l'ai dit en introduction, les voitures présentées ne sont pas les miennes (les miennes sont beaucoup plus courantes)

Les voitures appartiennent à mon ami Marco (qui ne parle pas français), qui a acheté la Basalte à son premier propriétaire, un ancien émigré portugais en France qui l'a achetée neuve.
Et qui l'a vendu maintenant à 93 ans...

La Basalte est donc français...

Merci à tous pour l'accueil chaleureux !

Jé-sus!

Jamais vu pareil !

Je n'ai jamais entendu parler d'un tel objet, ça me rappelle les années 80 avec certaines voitures toutes blanches de la tête aux pieds !

Je demanderai à d'autres amis à moi qui sont de nature plus "historique" à propos de la Quartzo...

Mais jusqu'à mardi j'aurai du mal à accéder au forum, car je serai loin de cet ordinateur - qui est le seul à "connaître" le mot de passe du forum  

Bonjour.

Je vais essayer de répondre à tout le monde.

1 - Selon mon ami Hélder Pereira, notre historien résident, la Citroën GS Quartzo (quartz) était une version portugaise de 1979 dont 50 exemplaires ont été fabriqués, vraisemblablement pour utiliser certaines pièces encore en stock. Le moteur était le 1130 et l'intérieur était noir.

Un autre ami du Clube Citroën Classico de Portugal, Ricardo, n'en a vu qu'une - au tournant du millénaire - mais en mauvais état. Il ne pense donc pas qu'aucune de ces voitures n'ait survécu.

La raison du nom (je spécule) était, à mon avis, l'énorme explosion des ventes en 1979-1980 des montres dites à quartz (Casio...), que tout le monde voulait avoir.

Hélder ajoute qu'il y eut plus tard la Citroën BX Quartz. J'ai trouvé une photo, qui montre une voiture à mon avis beaucoup moins intéressante.

2 - Quant aux spécificités du marché ibérique, je les appellerais les spécificités de chaque marché :

Les spécificités de la législation ont conduit, à mon avis, à l'existence au Portugal des breaks Pallas (puisque les breaks à l'époque étaient exonérées de taxe car elles étaient encore considérées comme des véhicules de travail)

Les mêmes problèmes juridiques (ou simplement l'existence de nombreux taureaux dans le pays traversant la route) ont conduit en Espagne à vendre de nombreuses voitures avec des protections frontales.

Il y a aussi des problèmes linguistiques: en Espagne, à l'époque de Franco, tout devait être traduit en espagnol - c'est pourquoi les Rolling Stones s'appelaient Piedras Rolantes et même la voix de Mick Jagger était doublée dans les chansons (!)

Et Pallas, en espagnol, a une phonétique complètement différente du français et du portugais... (c'est pourquoi il a fallu effacer un L)

Quant aux différences de détail (couleur des instruments, types d'enjoliveurs, etc.), elles sont souvent justifiées par la disponibilité ou non de certaines pièces en stock à un moment donné.

Enfin, dans ces pays, un certain pourcentage d'incorporation nationale de pièces était obligatoire : Verre, pneus et revêtements intérieurs en sont des exemples au Portugal - c'est pourquoi les revêtements des sièges et des contreportes étaient généralement plus simples que ceux des GS français.